Souvenirs de l' Unposter Page 12
Les mois de juillet à la maison de Virigneux
La Madonne de Virigneux |
Le mois de juillet passé à la mer, tout ce petit monde remontait ; comme on le disait, pour reprendre le travail.
La plupart des enfants restaient à Virigneux avec nos grands-parents et Dédé et Monique, où nous vivions des histoires extraordinaires.
Nous y restions jusqu’à la fin août, la fin des grandes vacances scolaires.
Nos journées ne commençaient ni trop tôt ni trop tard. Je pense que nos journées d’enfants commençaient vers les 9 heures. Les uns après les autres, nous descendions des chambres. Nous ne prêtions pas trop d’attention aux escaliers escarpés. Nous les descendions à toute vitesse. Mamie n’arrêtait pas de nous le dire.
« Houla la, faites attention aux escaliers ! »
Mamie Chazelles était levée depuis bien longtemps. Notre grand-mère ne dormait que quelques heures, et cela depuis très longtemps. Elle n’avait besoin que de peu d’heures de sommeil pour se régénérer.
Tout était près pour nous, du lait était déjà sur le feu du fourneau et nos bols du matin étaient sur la grande table.
Mon oncle Dédé était lui parti travailler. Il travaillait à la verrerie de Veauche. Des horaires très durs, il faisait « les cinq huit » derrière le verre en fusion pour y faire des bouteilles.
De temps à autre, lors du peu de répit qu’il s’octroyait ; il confectionnait des cendriers et autres objets délicatement façonnés avec les bouteilles en fusion, qui venaient tout juste de sortir des moules. C’est ainsi que prenaient forme des bougeoirs, coupelles à fruits en forme de cygne.
« Un véritable artiste, mon oncle ! »
Ensuite, nous sortions dans la cour intérieure, nous prenions la direction de la buanderie ; pour faire notre petite toilette du matin, un petit brin de toilette.
Oui, la buanderie faisait office de salle de bains. Les uns derrières les autres, où quelques fois, deux part deux, nous faisions notre toilette devant le lavoir en pierre qui servait de lavabo ! Nous ne trainions pour nous laver, cela était très vite expédié.
Mamie nous disait souvent :
« Se laver, faire sa toilette, comme les petits chats ! »
Pouvaient alors commencer nos jeux ! Tantôt la balançoire, jouer au foot, mais ce qui nous plaisaient le plus, partir à l’aventure. Courir à travers les prés, les champs et autres bois des alentours de la maison de Virigneux.
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Moi, mes parents et ma filleule Anne et sa sœur Claire. |
Phil, Fred, Babas et moi partions rejoindre, explorer la campagne ! Nous avions mes cousins et moi très peu d’écart d’âge. Le plus jeune d’entre nous était « Babas », et comme son papa, il était un sacré gai luron !
De temps à autre, d’autres cousins plus jeunes nous suivaient ! Il faut bien avouer, que nous n’étions pas du à fait d’accord ; nos centres d’intérêts n’étaient pas les mêmes du fait de leurs plus jeunes âges.
Sommaire
- La maison du bonheur...
- Les jeux de cartes
- Capitale mondiale du chapeau
- La rue vieille
- Virigneux village de mon enfance
- Des champignons et les escargots
- La maison familiale de Virigneux
- Un jardin merveilleux et son pré
- Les caravanes
- La mer et ses activités
- Les mois de juillet à Virigneux
- Les cabanes
- Le soir venu, les histoires de Mamie Chazelles
- Le "Brozou" ?
- La casquette de Papi Louis
- Sur la route de Saint Martin Lestra
- Les grenouilles
- Les "belines"
- Dire aurevoirs aux brebis
- Le Méchoui
- Papi Louis nous aime
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