Souvenirs d’ enfance Page 11

 La mer et ses activités

Crédit photo : R.Venet
Moi et les filles Gaulin à la plage 

La plage 

Ça y est, nous y sommes ! La mer ! Qu’il était long ce voyage ! Mais, la récompense était merveilleuse. Nous, et je dis bien nous tous pouvions nous amusez. Mes oncles, tantes, mes amis et mes parents faisaient la fête à la mer. 
Oui, c’était un peu comme une fête, tout le monde profitait, s’amusaient comme des enfants. C’était génial !

Les bouées et autres bateaux gonflables étaient bien évidemment de la sortie. Maurice avait emmené une chambre à air d’une roue de car. Cette roue, ou plutôt cette bouée était immense. Je revois mes parents, mes oncles et les amis faire les idiots ; oui, les idiots en se jetant dessus et les rires montaient très haut sur la plage.
Crédit photo : R.Venet
Des pièges sur la plage

Thierry et son frère Gilles n’étaient pas en reste. Ils creusaient des trous partout sur la plage. Ces trous étaient des pièges, ils arrivaient à faire en sorte que ces trous soient recouverts de sable.

Lorsque des promeneurs, ou d’autres familles venaient s’installer, les pièges ainsi disposés fonctionnaient.
En y passant, heureusement que les trous n’étaient pas profonds, les personnes piégées auraient pu se faire mal. Mais rien de la de sorte arriva.

Je voulais aussi, vous raconter les parties de pêche de cette bande de joyeux lurons. On peut dire qu’il y avait de l’imagination.

« Comment dire, on sait aujourd’hui de qui on tient ? »

La pêche 

À vrai dire, je ne sais pas comment leur est venue cette idée, pour aller pêcher en bord de mer. Peut-être lors des grandes parties de cartes, à jouer à la belote les soirs venus, bien à l’abri des hauts vents des caravanes. Ou bien encore, lorsque ces derniers étaient aux courses tous autour d’une table assis à la terrasse d’un bar.

Toujours est-il, l’astuce était ingénieuse. Mon papa, peut-être aidé d’un de ses frères, avait construit un gros moulinet dans les ateliers de BSN.

Ce moulinet était énorme, il était tout en acier avec une grosse manivelle pour rembobiner le fil de pêche. Quant au fil de pêche, ce dernier était d’une section que même un requin n’aurait pu se libérer ! Sur le, ou les kilomètres de fils étaient soigneusement fixés des hameçons énormes.

Bien sûr, il fallait des appâts pour tenter les poissons. Mes oncles et mon papa avaient pris conseils auprès des villageois, ou autres pêcheurs avec lesquels ils avaient fait la connaissance.

C’est ainsi qu’ils avaient appris que pour la pêche en mer, il leur fallait absolument des couteaux.

« Comment ça des couteaux ! »

Ils n’allaient tout de même pas sauter sur les poissons pour les poignarder ! »
Bien sûr que non, il s’agissait de coquillage. Il n’était pas question d’acheter quoi que soit !

Il fallait se procurer ses fameux couteaux.
Encore une fois, cette bande de joyeux lurons apprit qu’en faite, il était assez aisé de pêcher, capturer ces fameux coquillages. L’astuce était simple.

Je me revois, accompagné de mon oncle Jeannot, lui avec sa pelle US parcourir le bord de mer. Il avait un seau avec du gros sel dedans.

Il fallait surveiller la surface du sable en bord de mer, tout près des vagues.
Lorsque nous apercevions de petites bulles, remous à la surface du sable, il nous fallait vite mettre du gros sel dessus. Oui, cela était apparemment très efficace ! Le coquillage croyant, grâce au sel, que ce dernier croyait qu’il était sous l’eau, remontait en surface.
C’est alors que mon oncle Jeannot, avec sa pelle US creusait vite pour récupérer le fameux couteau.

« Cela n’était tout de même pas aussi facile. »

Néanmoins, mes oncles avaient leurs appâts pour la pêche.

Tôt le matin, mes oncles et mon papa étaient déjà prêts. Je me revois les accompagner. Nous étions habillés assez chaudement, car quelques fois la fraîcheur matinale était bien présente.

Les pêcheurs étaient fin prêts. Je ne me souviens pas de cette petite anecdote, on me l’a raconté. Pour faire en sorte que la longue, très longue ligne soit emportée au large, les pêcheurs avaient eu l’idée de se servir de mon petit bateau gonflable ou était-ce une bouée ?
Crédit photo : R.Venet
Est-ce ma fameuse bouée

Il fallait juste accrocher le bout de la ligne dessus, et se faisant, emportée par les vagues aidées par le vent, la ligne se déroulait. Au fur et à mesure mes oncles accrochaient les appâts aux hameçons.

Je voyais au loin mon jouet gonflable s’éloigner au loin, très très loin ! Si bien, qu’un jour de pêche, un énorme bateau passant entre mon jouet et le rivage coupait le fil de nylon.

Le jouet, lui, continuant son long voyage jusqu’en Afrique !
Il était perdu à jamais ! Mais, il paraît que la pêche avait été très bonne !

Sommaire



Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Accueil