Les histoires de Mamie Chazelles "La carpe"
La carpe
Auteure Marie-Antoinette VENET
Quand François arriva dans le village, pour prendre possession.de la maison qu’il venait d'hériter d'un oncle, le frère de sa mère, morte depuis longtemps, il n'avait jamais connu· François qui avait subit bien des malheurs.
Il avait trente et un ans, assez joli garçon, malgré sa tenue vestimentaire, des plus modeste, propre malgré tout. Il avait été marié, sa femme était partie avec un ouvrier étranger. Il n'avait pas d'enfant. Elle avait demandé le divorce, qu'elle avait obtenu assez facilement, ne s'y étant nullement opposé mais, malheureusement, il n’en avait jamais eu.
Peu après, il était licencié, l'entreprise qui l’employait, déclarait faillite. Il avait fait divers petits boulots, travaille en intérim. Sa vie peu à peu devenait marginale.
Puis ... un jour, une lettre d'un notaire lui signifiant qu’il avait hérité d’un oncle, une maison, un jardin potager, un verger, une prairie.
La maison était meublée, lui qui avait été obligée de louer un garni après le départ de sa femme, qui avait tout déménagé pendant qu'il était au travail ; revenu le soir trouvant une maison vide, sans meuble et sans présence, il avait couché ce jour-là à même le plancher, sur une vieille couverture, et il avait pleuré, pleuré toute la nuit ; au matin, il avait pris une résolution :
il fallait qu'il lutte pour vivre et il avait loué un garni, travaillant sans relâche. C'était un bon travailleur, ne rechignant pas devant la besogne, mais un mois après, l'entreprise fermait.
Il fut convoqué chez le notaire qui lui dit :
Vous voilà propriétaire d'une maison, bien entretenue où rien ne manque, mobilier, éléments de cuisine, appareil de chauffage et, de plus, une vache à l'étable, des poules et des lapins, sans oublier le chien, ce sont les voisins qui s'en occupent pour le moment ; les frais de notaire payés, il vous reste encore un assez bon petit pécule à la banque à votre nom.
François avait les larmes aux yeux, comment remercier cet oncle inconnu de lui jusqu'à ce jour. Il signa divers papiers et, rentrant chez lui, prit son sac avec le peu de vêtements et partit, laissant à la concierge une lettre, un chèque pour payer son loyer.
"Vous partez, François ? Vous n'êtes pas bien ici ?"
Combien de fois avait-elle eut envers lui des paroles doucereuses ? Jamais !
Aujourd'hui, le chèque l'étonnait ! lui qui était toujours en retard pour payer.
Il avait hâte de partir, de fuir tous ces gens hypocrites et méchants, faux, avec leur regard d'ange en apercevant un peu d'argent.
"Oui ! je m'en vais. Aurevoir, Madame Grillet", c'était son nom, la laissant interloquée sur le pas de sa porte.
Il avait pris le train, un train vieillot desservant cette campagne. La gare la plus proche du petit village était à quinze kilomètres environ. D'un pas léger, il prit la route et, tout en marchant, il pensait à tout ce qu'il avait subit jusqu'à ce jour :
Les rebuffades d'ici, de là, des commerçants, de ses amis ; en étaient-ils qui peu à peu s'étaient éloignés ? Il était seul, si seul qu'il lui arrivait de parler à lui-même pour se donner du courage, pour essayer de continuer à vivre, se battre.
Pour cela, il priait Dieu :
"Ne me laissez pas tomber, je crois, en vous, aidez-moi.", et sa prière fut entendue puisque le notaire lui écrivit pour lui dire qu'il aurait enfin un but.
Resterait-il dans cette maison ?
Une vache ! je ne sais pas soigner les vaches, des poules et des lapins passent encore ; un chien, j’aimerais ; j'espère qu'il m'adoptera, je pourrai lui parler.
Parler ! ...
Écoutez, Parler ! !
Pour connaitre les gens du village, il ne faut pas parler ! Il faut qu’ils me croient sourd et muet, ce sera facile depuis longtemps je suis habitué à ne rien dire, je vais essayer.
Son père riait à gorge déployée.
"Ma pauvre fille" dit la mère "comme s'il t'entendait", et tournant le dos s'en allait en haussant les épaules.
Le père, à son tour, lui dit :
"Le chien t'a mieux compris que lui, mais il est muet aussi, au moins, il ne fera pas trop de bruit."
François écrivit alors ceci et le donna à Lucie :
Mademoiselle Lucie, pouvez-vous me récupérer ma vache, j'aurai au moins du lait à boire ; les poules, si j'avais quelques œufs et les lapins.
Elle répondit :
Tout de suite, François, je vais vous aider. Les poules sont chez vous, les lapins aussi, la vache je vais la chercher et je vous accompagne.
François se leva, salua poliment le maître de céans et se dirigea vers la porte, suivi d'Athos qui vraisemblablement l'avait adopté.
C'est vrai, mis à part Lucie qui le soignait depuis qu'on le leur avait confié, payés par le notaire, elle veillait à ce qu'il ait une nourriture chaque jour, connaissant l'avarice de ses parents.
Le père se leva, rejoignit sa fille à l'écurie
Tu ne vas pas lui donner la bonne, quand même. Il n'y connait rien, prends la rousse, elle n'a plus de lait, elle est vieille ; de toute façon, il va la vendre.
Tais-toi, papa, la rousse c'est ta vache, tu en feras ce que tu voudras. Tu as été payé par le notaire et tu voudrais encore le voler, un garçon gentil et qui ne peut se défendre, cela jamais ;
et prenant 'Pâquerette' elle l'emmena devant les yeux courroucés de son père " Elle est belle " disait en souriant Lucie et, écrivant sur le carnet, elle mettait le nom :
Elle s'appelle 'Pâquerette', je viendrai vous tirer le lait et je suis sûre que vous saurez bientôt le faire vous-même -
Elle alla à la maison, lui donnant les clefs. Un chat, qui était caché sous le hangar, arriva en miaulant.
"Je ne t'avais jamais vu, pauvre bête ! Comment as-tu, depuis plus d’un mois vécu ?"
Elle prit un bol dans le placard, alla à Pâquerette et tira le plein bol de lait crémeux et le donna au chat, à la minette, c'était une chatte, qui but goulûment.
François la regardait en souriant et quand elle eut tiré du lait pour François, elle lui apporta douze œufs pour une omelette, dit-elle.
Je reviens, attendez.
Elle s'en alla chercher du beurre, sa mère la surprit et l'invectiva violemment "Du beurre
Couche-le dans ton lit aussi."
Lucie répondit :
"Ce beurre est le sien ! Combien en avez-vous fait avec le lait de Pâquerette ?"
"On allait pas le laisser périr, non !"
"Évidemment ! mais au moins reconnais qu'il a bien droit à un morceau de beurre pour se préparer une omelette."
"Que tu lui prépareras toi-même"
Lucie, le soir, lui rendit visite comme promis et fut agréablement surprise de voir la maison bien rangée, la cour ratissée et François dans le jardin, occupé à sarcler, bûcher, pour des plantations. Elle s'approcha sans bruit, mais François l'avait vue. Il feignit cependant de ne pas avoir entendu, évidemment puisqu'il était sourd ...
Elle s'était munie d'un carnet et d'un crayon et écrivit ceci :
Bonjour, François. Avez-vous bien dormi dans votre maison.
Et lui tendant crayon et carnet pour la réponse ; après avoir lu, il lui sourit et écrivit :
Bonjour, Lucie, vous êtes si gentille et j'apprécie. J'ai bien dormi, Athos aussi, j'ai un très bon compagnon et le chat, que j'appelle 'Perlette', puisque c'est une minette. Perlette, parce que ce matin, en ouvrant la porte, elle est sortie précipitamment, sautant dans le jardin et revint peu après, toute humide de rosée, alors ! l'idée m'est venue de lui donner le nom de 'Perlette", cela vous plait-il ?"
À ce que Lucie répondit :
Très bien, François, c'est joli, vous aimez les bêtes et elles l'ont tout de suite compris. C'est bien, François, n'hésitez pas à demander si vous avez besoin de quelque chose, vous êtes mon ami.Merci, répondit François. Je vous aime bien, Lucie.
Et déjà un lien se tissait entre eux deux. Elle tira encore le lait ce soir-là.
François essaya et ne s'en sortit pas trop mal.
Le lendemain matin, François fut réveillé par le chant de son coq et, tout joyeux, il prépara son déjeuner. Il s'apprêtait è partir au village quand Lucie arriva, alors commença leur petite conversation silencieuse.
Bonjour, François ! je vous apporte un morceau de brioche que j'ai confectionnée moi-même.
Elle était dorée, appétissante et dégageait une odeur ! ! irrésistible.
François, ému, lui prit la main et la regardant dans les yeux avec tendresse, il écrivit :
Merci, Lucie, adorable Lucie, mais j'ai un secret et devant tant de gentillesse. Je ne peux le garder plus longtemps, voulez-vous le partager avec moi.
Lucie répondit :
Bien sûr, François ! Le moins que vous ne le puissiez pas ? Alors, s'approchant tout près, il lui parla.
"Je ne suis pas sourd, ni muet. J'ai agi ainsi pour savoir comment l'on me jugerait, un inconnu souvent dérange et, ainsi, je saurai ce que l'on pense de moi". Lucie, effarée, devint toute rouge en se souvenant de l'accueil de ses parents lors de son arrivée.
Elle avait honte, alors François lui dit :
"Vous m'en voulez, Lucie, pour cela ?"
''Non, bien sûr, mais qu'avez-vous pensé de l'attitude de mes parents ?"
"Rien, Lucie, ils ne sont ni plus mauvais, ni meilleurs que d'autres, ainsi est fait notre pauvre monde, pour être bien considéré, il faut avoir de l'argent, une bonne situation. J'en ai bien souffert, croyez-moi, Lucie. J'ai tenté l'expérience dans ce petit village."
Elle répondit :
"Je vous comprends, François. Puisque vous m'avez fait confiance, je veux en être digne et je vous y aiderai au maximum."
"Ce n'est pas une raison pour laisser accuser PORTOIS qui n'y est pour rien."
"Oh ! tu sais, il n'y a pas de preuve, alors ! il ne prendra pas grand-chose."
Alors ! à ce moment, le policier se leva et s'approchant des deux acolytes, sortit sa carte de police et leur dit :
"Je viens d'entendre votre conversation, vous allez prendre la place de Monsieur PORTOIS, en prison. Vous aurez le temps de méditer sur votre vilain geste".
"Vous n'êtes pas sourd ? Ça alors !"
"Ni sourd, ni muet, et vous" dit-il à son compère, "vous comparaîtrez aussi en justice pour dissimulation et entraves à enquête policière."
Il téléphona à la gendarmerie la plus proche qui s'en vint quérir notre peu reluisant personnage. PORTOIS fut innocenté et le village dût faire amende honorable, en essayant, par des approches amicales, de faire oublier qu'ils aient pu soupçon7er cet homme, ce père de famille irréprochable. Celui-ci garda au fond de lui-même une certaine amertume, non pas pour lui, mais pour sa famille qui avait tant souffert ; voyez ! mon jeune ami, le plus méchant de l'homme, c'est sa langue. Les paroles s'envolent, certes !
Mais emportées, colportées, déformées par le vent de la médisance, elles sont cause de beaucoup de drames.
Allez-vous les laisser encore longtemps croire à votre soi-disant handicap."
"Non ! pas très. Je ne veux surtout pas que cette gentille Lucie soit salie par ces ragots, et pour cela il faut que j'intervienne."
"Faites-le quand vous jugerez le moment opportun et ensuite cela me fera un très beau sermon le dimanche" dit le prêtre en riant. Il sortit deux verres et dit à François.
"Pour fêter votre arrivée dans le village, bienvenue, François."
"Merci". Et ils trinquèrent en riant de la bonne farce.
François rentra tout joyeux chez lui. Deux hommes l'attendaient à sa porte, le boulanger et un autre assez bien mis.
L'apercevant, ils vinrent à lui avec un air de circonstance, s'efforçant d'être souriants, présentant à François un bout de papier où celui-ci lut :
Nous venons vous demander si vous voulez vendre votre maison, nous sommes acheteurs. C'est-à-dire Jean DUCLOS, il travaille à LYON et comme il envisage de se marier, votre maison lui conviendrait bien. "
Je regrette, écrivis François, ma maison n'est pas à vendre, peut-être bien que je me marierais aussi, elle me sera très utile pour y loger une famille.
Quand ils eurent pris connaissance de la réponse, ils s'exclamèrent grossièrement :
"Pauvre con, qui voudra d'un sourd-muet, la Lucie ! eh bien ! tu peux toujours y compter, tu verras le père NEEL, il aura vite fait de le ficher dehors", et ils repartirent en riant, se moquant de lui.
François, lui, riait aussi intérieurement en se disant « qui rira bien qui rira le dernier rira le dernier"
Le prêtre lui avait demandé où il avait travaillé :
"Un peu à tout'' avait-il répondu,
"je ne suis pas fainéant et mes mains ne demandent qu'à travailler.
J'ai fait de la mécanique, employé chez RENAULT, de la mécanique aussi pour le matériel agricole. Je n'ai pas de bac, ayant de quitter l'école pour aider ma mère qui était seule, mais j'ai un C.A.P. Agro-alimentaire. "
"Mais c'est très bien," lui avait dit le prêtre. "Je vais m'occuper de vous, j'ai beaucoup de connaissances."
Pour le moment, François n'était pas sans ressource. Son oncle avait aussi mis à son nom un compte en banque assez substantiel, mais il lui tardait de trouver un emploi. Il voulait s'assurer une situatio1 digne, pour demander la main de Lucie qu'il aimait chaque jour davantage.
Quelques jours après, le prêtre qui était revenu au village alla rendre visite à François qui le reçut chaleureusement.
"Bonne nouvelle, François, si vous le voulez-vous êtes engagé dans le laboratoire Agro-alimentaire de MARCY, vous rentrez lundi, cela vous va-t-il ?"
"Parfaitement, merci mon père. J'ai profité de mes jours de vacances pour aménager ma maison, le jardin, faire connaissance avec mes animaux" il lui montra 'Pâquerette' qui ruminait paisiblement, ses lapins dans un clapier propre et des poules qui jacassaient gaiement, une crête rouge, montrant leur bonne tenue.
"Je vais mettre des fleurs partout et quand je saurai que mon travail est stable, j'aurai besoin encore de vous, mon père, pour bénir notre union. " " Avec Lucie ? " répondit le prêtre malicieusement. "Oui ! avec Lucie si elle veut bien de moi. "
"Voyons ! François, j',en suis sûr, la voilà ! "en effet, Lucie rentrait, accompagnée d'Athos. Elle fit u pas pour s'en aller, apercevant le prêtre, mais celui-ci lui dit :
"Mademoiselle Lucie, rentrez, j'en ai fini avec François et je crois qu'il a beaucoup de choses à vous dire. "
Rougissante, elle s'avança et le prêtre leur dit, avec un sous-entendu un peu taquin "À bientôt, tous les deux !"
François expliqua à Lucie la conversation des hommes au café-comptoir, sa visite au prêtre et l'aveu qu'il avait fait de son soi-disant handicap, ce qui avait fort amusé le prêtre, et aujourd'hui, il m'a trouvé du travail, à MARCY.
"Vous allez partir ?" dit Lucie au bord des larmes.
"Non, j'irai chaque matin et je dois faire la journée continue, je serai rentré assez tôt pour m'occuper de Pâquerette et Athos m'attendra. " "Moi aussi, François" s'exclama Lucie en se jetant à son cou.
"Lucie, ma chère et douce Lucie, je t'aime depuis le premier jour où tu m'as si gentiment accueilli, moi le pauvre ère, mal vêtu, sourd et muet."
"Tais-toi François ! je t'aime tant, nous nous marierons. Oui ! c'est le prêtre qui nous unira devant tous ces hypocrites du village, qui je l'espère bien en prendront une jaunisse" répondit Lucie en riant.
"Que nous importe la méchanceté des gens, leurs bassesses, nous serons si heureux dans notre maison. Cher oncle, ajouta François pour te remercier, j'espère que des arrière-petits-neveux viendront égayer cette demeure", dit-il en regardant sa photo.
"Que vont dire tes parents ?" demanda François.
"Ils ne seront pas tellement surpris, surtout ma mère. Quand viendras-tu François ?"
"Merci, mon Père" dit-il en s'adressant au prêtre, " de votre bon accueil."
N'en voulez pas à vos paroissiens, encore moins aux enfants, qui copient les gestes des grands. Je voudrais ajouter, ce que je demande a tous, c'est de faire amende honorable pour une jeune fille qui, elle, est du village et que l'on a traînée publiquement dans la boue. Elle m'a accueilli, me croyant sourd et muet, bravant la réprobation de ses parents et de la plupart du pays.
C'est une jeune fille très bien, voilà ce que j'avais à dire, "et François repris sa place au fond de l'église. Le Père dit alors :
"Mes amis, méditez ces paroles et allez en paix"
À la sortie, pas de groupe à bavarder en se moquant, un silence inhabituel ; au café, quelques-uns se rencontrèrent, mais on n'avait pas le cœur à parler.
"Quelle belle leçon ! "dit le prêtre à François qui l'accompagna à la cure. "Merci aussi pour le travail, je rentre demain" dit François.
"Eh ! dit le prêtre d'un air malicieux.
"À quand la noce ?"
"Bientôt " répondit François, "Lucie va déjà en parler à ses parents et je leur rendrai visite. Maintenant que j'ai un toit, un travail, je suis comblé.
Pardonnez-moi d'avoir abusé des gens du village en leur faisant croire que j'étais sourd. Mais alors, si j'avais été vraiment handicapé, l'on me rejetait définitivement ! ce n'est pas possible. " "Vous savez, François" dit le prêtre, l'homme adule celui qui est fort, qui s'impose, qui a de l'argent, cela va de soi ; le petit misérable, l'on se moque de lui. Il faudrait changer la moralité des gens et, dans notre société de consommation actuelle, c'est encore pire.
François écoutait en silence, puis il ajouta : "Il faudrait beaucoup de prêtres comme vous pour défendre celui qui n'a rien."
"Ce n'est pas toujours facile, François, et même chez nous, il faut savoir ménager le puissant où ! alors ! ! on vous punit ...
Mais qu'importe, je serai toujours l'avocat qui défend le faible.
François fut d'emblée bien considéré dans son travail et chaque jour il gagnait la confiance de ses collègues et aussi des gens du village, qui apprécièrent sa gentillesse et l'histoire du sourd-muet ne fut plus jamais évoqués. Le prête changea de diocèse, mais avant de partir il avait eu le temps de bénir l’union de LUCIE et FRANCOIS, devant les parents émus et contents et le village leur faisant une ovation.
François dit à l'oreille du prêtre, en prenant congé "Vous viendrez, mon père, baptiser notre premier né."
"Avec plaisir, François, soyez heureux, mais je suis sûr que cela sera."
Ainsi prend fin ma nouvelle.
Ne nous fions pas aux apparences, elles peuvent être trompeuses.
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